Le Chardon-Marie est une plante pouvant atteindre 150 cm de hauteur. Ses feuilles sont vertes blanchâtres et pourvues d’épines à leur extrémité.
Durant l'Antiquité, les grecs l’utilisaient pour traiter les troubles hépatiques et biliaires. Plus tard, au Moyen Âge, il était utilisé dans le traitement de la « mélancolie » ou « bile noire », un état associé à des maladies hépatiques. Originaire du pourtour méditerranéen et du sud de la Russie, le Chardon-Marie est retrouvé aussi en Asie mineure, en Afrique du nord et sur tout le continent américain.
On lui trouve plusieurs noms communs : Chardon-Marie, Epine blanche, Silybe de Marie, Lait de Notre-Dame, chardon argenté ou marbré. Son nom botanique est Silybum marianum, synonyme Carduus marianum.
Ce sont les graines entières, ou les extraits obtenus à partir de ces graines, qui sont utilisées
L’actif essentiel du Chardon-Marie est la silymarine (flavonolignane). Il s’agit en fait de l’association de 4 molécules : silybinène, isosilybine, silychristine, silydianine. D’autres flavonoïdes comme le quercétol, la taxifoline, le dihydrokaempférol, l’apigénine, la naringine sont aussi présents. Les lipides sont en quantité importante (20-30%) dans la graine, principalement de l’acide oléique.
Toutes les parties de la plante contiennent des actifs. Les concentrations les plus importantes sont dans la graine mûre. Les propriétés majeures concernent l’hépatoprotection et l’activité antioxydante. On peut rajouter des activités anti-inflammatoires, immunostimulantes, de régénération cellulaire et antifibrosité, sans oublier l’action galactogène.
Des propriétés hépatoprotectrices et antioxydantes, mais pas seulement !
La silymarine agit principalement en stabilisant les membranes cellulaires des hépatocytes : elle inhibe les systèmes de transport existant dans les membranes des hépatocytes, rendant plus difficile l’absorption des toxiques. Par ailleurs elle agit très fortement contre la peroxydation des lipides et augmente la captation des radicaux libres produits par les substances hépatotoxiques. Elle contribue au maintien du pool glutathion responsable de la détoxification hépatique (enzymes de phase 2), réduit l’augmentation des transaminases et des phosphatases alcalines. Elle protège ainsi vis-à-vis du stress oxydatif.
L’action régénératrice des cellules hépatiques est vue par la stimulation de l’activité de la polymérase A. Ceci entraine l’augmentation de la synthèse des acides nucléiques ribosomaux et du nombre de ribosomes dans les hépatocytes. Cela se traduit par un accroissement de la biosynthèse enzymatique, de la synthèse protéique et donc au final par une amélioration de la capacité de régénération hépatique. Il semble que cette action est d’autant plus active que le foie est lésé.
Au final, il y a une amélioration de la capacité régénératrice hépatique !
Enfin, le Chardon-Marie ne présente pas d’effets secondaires, ni de toxicité, pour une utilisation en alimentation animale. A ce titre, l’extrait est inscrit dans la liste des additifs autorisés par l’Europe.
Comme vous l’aurez compris le Chardon-Marie présente des propriétés utiles à la vache laitière. C’est ainsi que vous le retrouverez pour ses propriétés hépato-protectrices dans Hépa'Nat, aliment complémentaire 100% naturel qui contribue à une bonne santé du foie, et dans Tari'Nat, aliment complémentaire de préparation au vêlage.